Correspondance

Théâtre du Galpon, Genève, Festival Out OfThe Box 2023

A la manière de Markus Raetz, les deux corps créent une nouvelle réalité plastique qui se donne à voir par la force de leurs mouvements et de leurs torsions. Tension entre deux corps, entre deux peaux, entre deux histoires qui dialoguent l’une avec l’autre en créant une correspondance immédiate et charnelle où l’imaginaire du spectateur pénètre dans l’épaisseur des corps. Faire voyager le regard du spectateur entre ces deux corps pour le «laver» du conditionnement et utiliser ainsi le réflexe de la comparaison comme un tremplin pour déconstruire petit à petit le jugement et pour changer de perspective. Pour faire naître un questionnement en mouvement sur la notion de désir et de sensualité là où on ne l’attend pas. Comment créer une dynamique réflexive autour de la thématique du regard et du désir? Comment parler d’« art inclusif », sans stigmatiser une réalité en marge et sans conditionner le regard en réduisant le corps à un hors-norme où la beauté y serait ni relativisée, ni marginalisée?

DISTRIBUTION

Concept et chorégraphie Caroline de Cornière

Interprètes Maud Leibundgut, Caroline de Cornière

Scénographie Sandrine Pelletier

Création Lumière Alessandra Domingues

Univers sonore Fernando De Miguel

Costumes Aline Courvoisier et Caroline de Cornière

Make up art Chaïm Vischel 

Construction décor Jean-Luc Grandin 

Regard extérieur Anita Heredia 

Administration et production Anna Ladeira – Le Voisin

Photographies Ella Campbell

Production Cie C2C

Co-Production Out of the Box – Biennale des Arts

inclusif

Accueil Théâtre du Galpon

Soutiens Ville de Genève, Fondation FLUXUM, Fondation Anne-Marie Schindler

Spectacle créé à MottAttoM

Résidences H107

Inclusion douce / Goods Hardware

Performance dans le cadre du colloque Tu es canon, manifeste de la mode inclusive

Vendredi 3 mars 2023 au MUDAC Lausanne

« Inclusion douce // Goods Hardware » Performance de Caroline de Cornière et Niels Vossenberg

Tu es canon, manifeste de la mode inclusive, colloque organisé par ASA-Handicap mental, en partenariat avec le mudac.

Tu es canon est le programme d’ASA-Handicap mental sur la mode inclusive lancé en 2020. Depuis, l’association a organisé deux colloques, un workshop, créé le blog tu-es-canon.ch et publié le premier Manifeste de la mode inclusive rédigé par des personnes avec et sans handicap.

Ce troisième colloque, organisé en partenariat avec le mudac, présente aussi le livre Tu es canon – Manifeste de la mode inclusive, d’Elisa Fulco et Teresa Maranzo (ASA-Handicap mental 2022) et propose un focus sur l’article 6 du Manifeste :

« La parole aux expert·e·s. Les signataires souhaitent que leur avis et leur expertise soient pris en considération par les stylistes, les designers, les couturiers et couturières, et toute la chaîne de production et distribution de la mode, afin que les vêtements et les accessoires soient adaptés au plus grand nombre ».

La mode inclusive s’adresse à toutes et à tous, pour une véritable révolution des canons de la beauté. Car la mode a le pouvoir de rendre belle (« canon ! ») chaque personne, quelles que soient sa morphologie et ses limitations physiques ou cognitives.

Dans cet optique, la journée de colloque sera aussi l’occasion de découvrir des projets réalisés par les étudiant.e.s en Bachelor Industriel de l’ECAL dans le cadre du cours « Inclusive Soft Goods Hardware ».

Les robes de ma mère

Point Favre, Chêne-Bourg, Festival Les créatives 2021

De mère en fille, une histoire de fil, au fil du temps, au fil des gestes et des mots. Entre la matière, les nœuds et la peau, il y a l’odeur, son odeur. Et la nôtre, où ira-t-elle?

DISTRIBUTION

Mise en scène Caroline de Cornière & Julia Botelho

Concept et performance Caroline de Cornière & Julia Botelho

Voix Caroline de Cornière & Julia Botelho
Textes Julia Botelho
Vêtements Sophie de Cornière
Photographie Ella Campbell

Production et diffusion Anna Ladeira – Le Voisin

Production Cie C2C

Co-production Festival Les Créatives

Entre les deux épaules

Théâtre du Galpon, Genève 2019

En résonance avec le journal Traces de vie d’Alice Rivaz, la pièce rassemble des impressions pour traverser avec tendresse et délicatesse les traces de vie que le corps porte et qui imprègnent les gestes. Dans un trio à la dimension poétique, le spectacle poursuit l’exploration de thèmes qui lui sont chers : le travail du temps sur le corps, la place du quotidien dans la chorégraphie et le lien entre les générations. Entre les deux épaules, là où le souffle naît, là où les émotions dictent leur rythme à notre cœur. Depuis là, comment transformer les peurs, les fragilités et les stigmates de la vieillesse en lucidité joyeuse et douce ? Comment partager l’élan du corps et l’éternelle jeunesse du regard, l’envie de danser ?

"Le sentiment du bonheur me fut donné en même temps qu’une reconnaissance éperdue d’être vivant, ressentie parfois comme un poids délicieux, une chaleur, une présence, dans la gorge et les poumons."

Alice Rivaz

DISTRIBUTION

Conception et chorégraphie Caroline de Cornière
Dramaturgie et assistante Paola Pagani
Interprétation Caroline de Cornière, Rosangela Gramoni
Figurant Michel Di Mauro
Création lumière Frédérique Jarabo
Création sonore Fernando de Miguel
Scénographie Cédric Loutan
Création costume Aline Courvoisier
Assistante mise en scène Bérénice Fischer
Production et diffusion Anna Ladeira – Le Voisin

Production Cie C2C

Coproduction Théâtre du Galpon, Genève (CH)
Soutiens Ville de Genève, Loterie Romande, Fondation Ernst Göhner
Photographies Elisa Murcia Artengo

Femme de

Théâtre Forum Meyrin, Genève 2011

En livrant le corps féminin à l’expérience de la transformation, de l’évolution et de la confrontation, «Femme de» expose un récit lié à la mémoire autant qu’au devenir. La gestuelle et la narration se retrouvent sur scène pour parler de sensations, de métamorphoses et d’échanges, et nous offrir avec générosité un moment de danse. Les cinq premiers tableaux, dans la première partie en solo, ponctuent un récit chronologique par une narration abstraite débordant d’expressions qui nous fait parcourir différentes étapes clefs de la vie d’une femme. Cinq robes ont été créées pour illustrer un moment de ce parcours. Dans la seconde partie, cinq danseuses incarnent des femmes symbolisant la protagoniste elle-même à 20, 40, 50, 60 et 70 ans. Cinq corps avec le même vêtement, cinq âges jouissant de la même liberté transcendent alors la chronologie. Cette deuxième lecture ne nous laisse pas indifférents aux gestes subtils qui désignent l’identité de l’âge.

DISTRIBUTION

Conception et chorégraphie Caroline de Cornière

Interprétation Ambre Pini, Caroline de Cornière, Silvia Hodgers, Corina Pia, Pia Voldet

Création costumes Natalia Solo-Mâtine

Scénographie Sandrine Pelletier

Création musique Fernando de Miguel

Création lumière Fred Jarabo

Coordinatrice artistique Margarita Gingins

Administration Rachel Deléglise

Production Cie C2C

Crédit photo Dorothée Thébert

OLD UP !

Tanzfaktor 17/18.6.11 – ADC Genève - 29/30.10.11 // ADN Neuchâtel - 3/5.11.11 – Phönix Theater Steckern 12.11.11 // Südpol Luzern 24/25.11.11 // Roxy Birsfelden // 7.12.11 – Kurtheater Baden // 20.1.12 - L’Octogone – Théâtre de Pully

Étrange vision.
Une femme aux cheveux gris repose dans un fauteuil vert plongé dans un noir qui ne laisse voir d’autre contexte qu’un acte sincère.
Une femme aux talons noirs s’impose dans sa féminité la plus directe.
Une femme à la robe verte s’emporte dans une danse à bras le corps- sans autre désir qu’un débordement de gestes d’une spontanéité qui appartient au pur besoin de dire quelque chose.
Caroline de Cornière offre au regard un chemin de vie à travers son corps. Elle a le goût de réunir dans sa chorégraphie la légèreté et la lourdeur, le bonheur et le malheur, la jeunesse et la vieillesse, l’emprisonnement et la libération.
Il s’agit d’une vielle femme qui récupère, peut-être dans un rêve, dans son imagination ou dans un espace qui n’est plus physique ni temporel, la possibilité de manipuler son corps sans limite, et c’est dans cette liberté de mouvement que la liberté du corps dansant apparaît dans toute sa splendeur. Une mutation de mouvements sans transition et sans pudeur réussissent une narration parfaite.
La danseuse réussit parfaitement cette séquence composée de micro évènements qui relatent une histoire corporelle liée à celle de la danse autant qu’à celle de la vie. La maîtrise du geste utilise l’expérience pour laisser la place aux gestes qui (nous) racontent.
Etrange sensation.
Dans la frustration tacite de vieillir, de notre époque, Old up ! apparaît comme un questionnement identitaire, intime et social, qui s’adresse aux corps de tout âge !

Margarita Gingins

DISTRIBUTION

Chorégraphie et danse Caroline de Cornière

Musique originale Fernando de Miguel

Costumes Caroline de Cornière

Portraits

Théâtre des Salons, Genève 2010

« Giacometti a peint des femmes et des hommes dans leur humanité la plus directe, sans fard et sans mise en scène, pour nous confronter avec l’autre- frère humain. De la prostituée à Michel Leiris, Giacometti impose à son modèle un face à face, cette merveilleuse frontalité comme disait Jean Starobinski. »

Dans ce projet, la notion de « modèles » interroge le corps des interprètes dans son rapport au temps et son individualité à travers une même danse: un même solo pour cinq interprètes- pour mettre à nu le geste et questionner le corps du danseur.

DISTRIBUTION

Chorégraphie Caroline de Cornière

Interprètes Emilio Artessero Quesada, Nicolas Leresche, Delphine Rosay, Marcela San Pedro, Pia Voldet

Scénographie Matthieu Vertut

Costumes Samantha François-Kapitz

Musique Fernando de Miguel

Création lumière et Régie générale Fred Jarabo

Lecture publique (Création) Bernadette et Jean-Bernard Caux

Dans de Beaux Draps

Du 22 au 24 février 2007 Villa Bernasconi- Lancy

Dans de Beaux draps est une installation chorégraphique conçue comme une visite nocturne : comme lors d’une nuit dans sommeil, lorsque nos pieds nus sur le sol froid découvrent émerveillée le silence de la maison. Les visiteiurs sont invités à une promenade nocturne à pas feutrès d’une pièce à l’autre, d’un lit à l’autre, comme s’il était possible de s’enfoncer dans l’odeur des draps, comme si l’on pouvait figer le reflet des corps endormis.

‘Je vais travailler des installation chorégraphique en cherchant à occuper l’espace de la Villa Bernasconi comme s’il était en fait un espace onirique, peulplé de souvenirs, d’impressions et de fantasmes.

‘ Investir et créer dans et pour la Villa Bernasconi a été une expérience artistique très enrichissante car elle m’a permis d’héberger une partie de mon travail chorégraphique.

L’installation chorégraphique a occupé le lieu en traitant de la thématique du lit ! En cela, l’architecture « maison » de la Villa Bernasconi et le procédé de visite ont pu rendre compte au mieux de ce concept d’installation. Le public a pu visiter les différents espaces chorégraphiques et s’imprégner des images, danses, textes proposés :

– le lit des âges et du désir, avec la projection du début du Mépris de Godard en surimpression…

– le lit lecture où le public se retrouvait ensemble sous un immense duvet pour écouter des textes de lit…

– le lit cauchemar, envahi de perruques grises…

– le lit vieillesse, avec cette femme âgée qui traverse ses nuits…

– le lit en érection…

– le lit du nouveau-né…

Et puis il y avait ce drap qui sèche dans la salle de bain pour y inscrire l’amour, les tâches de draps sous cadres qui témoignent de nos nuits, et pour finir le lit à la verticale pour s’y photographier, afin d’immortaliser cette drôle de nuit !

DISTRIBUTION

Conception Caroline de Cornière

Performance Marcela San Pedro, Delphine Rosay, Pia Voldet et Caroline de Cornière

Musique Originale Fernando de Miguel

Costumes Caroline de Cornière